« Obtenir quelque chose qui libère de l'eau et des nutriments immobiles »
Dale Hicks
Détaillants de semences – Hickseed Ltd.
Saskatchewan (Canada)
« Nous avons une entreprise de semences, de vente au détail, et nous sommes également des producteurs et des transformateurs de semences dans le centre-sud de la Saskatchewan. Notre clientèle principale, en ce moment, globalement, si vous regardez nos ventes totales de semences, probablement 80 % de nos ventes sont à des cowboys, des éleveurs et des agriculteurs biologiques. Mais, nos marchés en croissance rapide sont l'agriculture biologique et les éleveurs. »
« Les producteurs bio, leur problème est la dégradation de la qualité des sols. Les mauvaises herbes sont un gros problème. Leurs populations ont beaucoup augmenté. La qualité des sols s'est dégradée drastiquement, à des niveaux terribles, juste terribles. Ils cherchent des options. Ils veulent se débarrasser des mauvaises herbes. Ils veulent augmenter leurs rendements, améliorer la qualité des sols, et ils sont prêts à investir l'argent nécessaire pour ce faire, là où les producteurs de la vieille école ne voulaient pas dépenser. Donc, l'industrie biologique est en grand, grand changement. Il y avait quelques vrais bons producteurs biologiques, même à l'époque, il y a 25-30 ans, mais tous les jeunes qui arrivent veulent faire un meilleur travail. Et ce qu'ils me disent tous, c'est que s'ils ne peuvent pas trouver les outils, et s'ils ne peuvent trouver les produits pour le faire, ou le savoir-faire, ou la technologie, peu importe d'où elle vient. Que ce soit dans une bouteille, ou dans de l'équipement, ou une étude sur la rotation, peu importe. S'ils ne peuvent pas y arriver, ils vont sortir de cette industrie. Parce que c'est une entreprise. »
« Avec le producteur bio, tout ce que tu dois dire, c'est :
« Est-ce que tu laboures ?"
Réponse facile : « Oui »
« Est-ce que tu déranges la rhizosphère autour des racines ? »
« Oui »
« Ok. Comment ces organismes du sol sont-ils supposés rester vivants, et comment sont-ils supposés coloniser efficacement une racine dans un système dérangé ? »
« Et bien, ils ne le feront pas »
« Donc, alors si tu peux en ajouter, pourquoi ne le ferais-tu pas ? »
Et ensuite pour eux, c'est une évidence.
« Si ça me coûte quatre dollars à l'acre pour obtenir quelque chose qui libère de l'eau et des nutriments immobiles, pour quatre ou cinq dollars à l'acre. Eh! Je n'ai que quelques intrants que je peux utiliser dans une ferme biologique qui sont homologués, pourquoi ne pas capitaliser sur ces produits homologués et les utiliser ? »
Et ensuite il faut s'asseoir avec eux et leur expliquer comment [les mycorhizes] fonctionnent. Ça, vous savez, c'est à cause du labour qui dérange le système, et c'est un microorganisme originaire de nos sols, et nous voulons simplement en ajouter. »
« Donc, le biocontrôle des mauvaises herbes, le biocontrôle des insectes, [...] la biologie pour la croissance des cultures, l'absorption de nutriments, l'usage de l'eau. Oui, il y a un futur très prometteur dans ce domaine, et les producteurs conventionnels sont en train de faire du rattrapage, parce que leurs marges sont plus minces. Donc, je pense que nous devons leur montrer qu'il y a des nouvelles façons de faire pousser les cultures, en économisant peut-être trente dollars à l'acre. Plus durable. Et les producteurs bio, c'est une évidence. Juste, oui, donne-moi du rendement, donne-moi un produit. »
Traduction libre d’une entrevue réalisée en anglais avec :
Dale Hicks
Détaillants de semences – Hickseed Ltd.
Saskatchewan (Canada)
Découvrez comment AGTIV® renforce les partenariats et stimule le succès agricole en 2025 grâce à des produits biologiques innovants qui améliorent la performance des cultures. En revenant sur les réussites de 2024, nous remercions nos partenaires et présentons de nouveaux outils, ressources et opportunités pour la saison à venir.